Les Juifs de Tunisie
Les premiers colons juifs d’Afrique du Nord se sont installés avant la destruction du Premier Temple au 6ème siècle avant JC. Les ruines d’une ancienne synagogue datant du IIIe-Ve siècle ont été découvertes par le capitaine français Ernest De Prudhomme à Hammam-Lif en 1883. Après la chute du Second Temple, de nombreux Juifs exilés s’installèrent à Tunis et travaillèrent dans l’agriculture, l’élevage et le commerce.
Après l’indépendance de la Tunisie en 1956, une série de décrets gouvernementaux anti-juifs ont été promulgués. En 1958, le Conseil de la communauté juive de Tunisie a été aboli par le gouvernement et les anciennes synagogues, cimetières et quartiers juifs ont été détruits pour «rénovation urbaine». La situation de plus en plus instable a provoqué l’immigration de plus de 40 000 juifs tunisiens en Israël. En 1967, la population juive du pays avait diminué pour atteindre 20 000 personnes. Pendant la guerre des Six Jours, les Juifs ont été attaqués par des arabes, des synagogues et des magasins ont été incendiés. Le gouvernement a dénoncé la violence et le président Habib Bourguiba s’est excusé auprès du grand rabbin. Le gouvernement a demandé à la population juive de rester, mais ne les a pas empêchés de partir. Par la suite, 7 000 Juifs ont immigré en France.
En 1982, des attaques ont été lancées contre des Juifs dans les villes de Zarzis et Ben Guardane et, en 1985, un gardien tunisien a ouvert le feu sur des fidèles dans une synagogue à Djerba, tuant cinq personnes, dont quatre juives. Dès lors, le gouvernement s’est efforcé de prévenir d’autres tragédies en accordant une protection accrue aux juifs tunisiens lorsque cela était nécessaire, en particulier pendant les fêtes juives. Aujourd’hui, la population juive tunisienne représente la plus grande minorité religieuse indigène du pays.
Malgré la protection accrue du gouvernement, le climat politique en Tunisie est actuellement inconfortable pour les résidents juifs, avec des attaques antisémites et des actes de vandalisme en augmentation ces dernières années. Plus de 100 pierres tombales juives ont été pillées et profanées depuis le début de l’année 2013, et en mai 2014, la synagogue Beith El en Tunisie a été violemment vandalisée dans une attaque antisémite.
Il y a environ 3100 juifs en Tunisie. 2500 vivent sur l’île de Djerba, dans le sud du pays , alors qu’ils ne sont que 600 à Tunis. Une poignée vit dans une ville du sud appelée Medenine.
Les juifs de Tunisie vivent en groupes fermés. Bien qu’ils soient en contact avec d’autres groupes sociaux, ils ne les fréquentent qu’avec une extrême prudence car les différences de religions peuvent causer des tensions. Ils sont connus pour être très discrets sur les questions religieuses, et se considèrent eux-mêmes comme le peuple élu. Les Juifs, hommes ou femmes, ne peuvent pas épouser un non-Juif, et quiconque le fait est exclu de la religion.
La religion des juifs est le judaïsme. Leur lieu de culte, la synagogue d’El Ghriba à Djerba, revêt une importance particulière pour les juifs de Tunisie, mais aussi pour les juifs du monde entier. De nombreux touristes viennent visiter la synagogue dans le village de Hara Sghira. Bien que ce bâtiment ait été construit en 1929, on pense que ce lieu a servi de synagogue au cours de 1900 dernières années. Les juifs tunisiens ont beaucoup de rites et de célébrations très colorées, notamment le pèlerinage annuel à Djerba qui a lieu durant Lag BaOmer.
Leurs coutumes et leurs traditions découlent fortement de la loi juive. La majorité de la communauté juive observe la loi de la cacheroute. Concernant le commerce, le travail et les relations de voisinage, leurs habitudes sont fortement influencées par les coutumes locales. La langue maternelle des Juifs est l’hébreu. Ils l’apprennent dès l’enfance, car il est nécessaire pour lire la Torah. Les juifs tunisiens apprennent aussi l’arabe et le français à l’école.
A Djerba il y a une crèche juive. En Tunisie, il y a également 6 écoles primaires juives (trois à Tunis, deux à Djerba et une dans la ville côtière de Zarzis), et 4 collèges juifs (deux à Tunis et deux à Djerba). On compte aussi plusieurs yeshivot (écoles talmudiques supérieures), à Tunis et à Djerba, ainsi que deux maisons de retraite. Le pays a cinq rabbins en exercice : le chef des rabbins à Tunis, un rabbin à Djerba et quatre autres à Tunis.
Le judaïsme rabbinique est la religion dominante des Juifs dans cette région, et les institutions officiellement reconnues sont orthodoxes. Le judaïsme rabbinique a remplacé le temple par la synagogue, le sacerdoce par le rabbin et la cérémonie sacrificielle par le service de prière. L’accent a été mis sur l’étude de la Torah (nom hébreu pour les cinq premiers livres de la Bible), le besoin croissant de restauration nationale dans la Terre Promise, et le rôle de ce monde pour se préparer au monde à venir.
Les Juifs ont une compréhension incroyable de leur rapport avec l’alliance d’Abraham. Cependant, ils ont aussi rejeté Jésus-Christ en tant que Messie, or c’est lui qui a accompli cette alliance. Tout au long de leur histoire, les Juifs ont été discriminés et persécutés. Ils ont besoin d’expérimenter la guérison psychologique et le pardon. Priez que, lorsque l’évangile est partagé avec eux, il ne soit pas considéré comme antisémite, mais plutôt comme l’accomplissement de ce que Dieu a promis à l’humanité à travers Abraham il y a des siècles. Priez également pour une soif spirituelle chez les Juifs qui considèrent leur «judéité» comme une identité culturelle et qui n’ont aucune appartenance religieuse.
- Demandez au maître de la moisson d’envoyer des chrétiens remplis d’amour travailler parmi les juifs de Tunisie.
- Priez que le peuple juif comprenne que Jésus est le Messie attendu depuis si longtemps
- Demandez au Seigneur de préparer les coeurs des juifs de Tunisie à rencontrer des chrétiens afin qu’ils puissent entendre et recevoir le message du salut.
Comment pouvez-VOUS aider à l’évangélisation des Juifs de Tunisie?
Les Juifs de Tunisie
Les premiers colons juifs d’Afrique du Nord se sont installés avant la destruction du Premier Temple au 6ème siècle avant JC. Les ruines d’une ancienne synagogue datant du IIIe-Ve siècle ont été découvertes par le capitaine français Ernest De Prudhomme à Hammam-Lif en 1883. Après la chute du Second Temple, de nombreux Juifs exilés s’installèrent à Tunis et travaillèrent dans l’agriculture, l’élevage et le commerce.
Après l’indépendance de la Tunisie en 1956, une série de décrets gouvernementaux anti-juifs ont été promulgués. En 1958, le Conseil de la communauté juive de Tunisie a été aboli par le gouvernement et les anciennes synagogues, cimetières et quartiers juifs ont été détruits pour «rénovation urbaine». La situation de plus en plus instable a provoqué l’immigration de plus de 40 000 juifs tunisiens en Israël. En 1967, la population juive du pays avait diminué pour atteindre 20 000 personnes. Pendant la guerre des Six Jours, les Juifs ont été attaqués par des arabes, des synagogues et des magasins ont été incendiés. Le gouvernement a dénoncé la violence et le président Habib Bourguiba s’est excusé auprès du grand rabbin. Le gouvernement a demandé à la population juive de rester, mais ne les a pas empêchés de partir. Par la suite, 7 000 Juifs ont immigré en France.
En 1982, des attaques ont été lancées contre des Juifs dans les villes de Zarzis et Ben Guardane et, en 1985, un gardien tunisien a ouvert le feu sur des fidèles dans une synagogue à Djerba, tuant cinq personnes, dont quatre juives. Dès lors, le gouvernement s’est efforcé de prévenir d’autres tragédies en accordant une protection accrue aux juifs tunisiens lorsque cela était nécessaire, en particulier pendant les fêtes juives. Aujourd’hui, la population juive tunisienne représente la plus grande minorité religieuse indigène du pays.
Malgré la protection accrue du gouvernement, le climat politique en Tunisie est actuellement inconfortable pour les résidents juifs, avec des attaques antisémites et des actes de vandalisme en augmentation ces dernières années. Plus de 100 pierres tombales juives ont été pillées et profanées depuis le début de l’année 2013, et en mai 2014, la synagogue Beith El en Tunisie a été violemment vandalisée dans une attaque antisémite.
Il y a environ 3100 juifs en Tunisie. 2500 vivent sur l’île de Djerba, dans le sud du pays , alors qu’ils ne sont que 600 à Tunis. Une poignée vit dans une ville du sud appelée Medenine.
Les juifs de Tunisie vivent en groupes fermés. Bien qu’ils soient en contact avec d’autres groupes sociaux, ils ne les fréquentent qu’avec une extrême prudence car les différences de religions peuvent causer des tensions. Ils sont connus pour être très discrets sur les questions religieuses, et se considèrent eux-mêmes comme le peuple élu. Les Juifs, hommes ou femmes, ne peuvent pas épouser un non-Juif, et quiconque le fait est exclu de la religion.
La religion des juifs est le judaïsme. Leur lieu de culte, la synagogue d’El Ghriba à Djerba, revêt une importance particulière pour les juifs de Tunisie, mais aussi pour les juifs du monde entier. De nombreux touristes viennent visiter la synagogue dans le village de Hara Sghira. Bien que ce bâtiment ait été construit en 1929, on pense que ce lieu a servi de synagogue au cours de 1900 dernières années. Les juifs tunisiens ont beaucoup de rites et de célébrations très colorées, notamment le pèlerinage annuel à Djerba qui a lieu durant Lag BaOmer.
Leurs coutumes et leurs traditions découlent fortement de la loi juive. La majorité de la communauté juive observe la loi de la cacheroute. Concernant le commerce, le travail et les relations de voisinage, leurs habitudes sont fortement influencées par les coutumes locales. La langue maternelle des Juifs est l’hébreu. Ils l’apprennent dès l’enfance, car il est nécessaire pour lire la Torah. Les juifs tunisiens apprennent aussi l’arabe et le français à l’école.
A Djerba il y a une crèche juive. En Tunisie, il y a également 6 écoles primaires juives (trois à Tunis, deux à Djerba et une dans la ville côtière de Zarzis), et 4 collèges juifs (deux à Tunis et deux à Djerba). On compte aussi plusieurs yeshivot (écoles talmudiques supérieures), à Tunis et à Djerba, ainsi que deux maisons de retraite. Le pays a cinq rabbins en exercice : le chef des rabbins à Tunis, un rabbin à Djerba et quatre autres à Tunis.
Le judaïsme rabbinique est la religion dominante des Juifs dans cette région, et les institutions officiellement reconnues sont orthodoxes. Le judaïsme rabbinique a remplacé le temple par la synagogue, le sacerdoce par le rabbin et la cérémonie sacrificielle par le service de prière. L’accent a été mis sur l’étude de la Torah (nom hébreu pour les cinq premiers livres de la Bible), le besoin croissant de restauration nationale dans la Terre Promise, et le rôle de ce monde pour se préparer au monde à venir.
Les Juifs ont une compréhension incroyable de leur rapport avec l’alliance d’Abraham. Cependant, ils ont aussi rejeté Jésus-Christ en tant que Messie, or c’est lui qui a accompli cette alliance. Tout au long de leur histoire, les Juifs ont été discriminés et persécutés. Ils ont besoin d’expérimenter la guérison psychologique et le pardon. Priez que, lorsque l’évangile est partagé avec eux, il ne soit pas considéré comme antisémite, mais plutôt comme l’accomplissement de ce que Dieu a promis à l’humanité à travers Abraham il y a des siècles. Priez également pour une soif spirituelle chez les Juifs qui considèrent leur «judéité» comme une identité culturelle et qui n’ont aucune appartenance religieuse.
- Demandez au maître de la moisson d’envoyer des chrétiens remplis d’amour travailler parmi les juifs de Tunisie.
- Priez que le peuple juif comprenne que Jésus est le Messie attendu depuis si longtemps
- Demandez au Seigneur de préparer les coeurs des juifs de Tunisie à rencontrer des chrétiens afin qu’ils puissent entendre et recevoir le message du salut.